Nouvelle loi sur les cookies

10

2015

Votre site est-il en conformité ?

 

Cookies et traceurs font désormais l’objet d’une mention obligatoire

Depuis plusieurs mois, vous avez dû voir fleurir sur internet des bandeaux avec toutes les variantes de ce message : « en poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies ». L’avertissement concrétise la dernière grande mise à jour de la fameuse loi Informatique et Libertés (la loi du 6 janvier 1978), actualisée afin d’intégrer les directives européennes 2009/136/CE et 2002/58/CE.

Ce qu’est un cookie
Cookies ou traceurs sont donc des fichiers déposés sur l’ordinateur de l’internaute, sa tablette ou son smartphone (auparavant souvent à son insu) pour récupérer des données de navigation. Ces informations sont ensuite exploitées pour des publicités ciblées, des mesures d’audience... La loi, désormais, impose aux éditeurs de site internet d’avertir l’internaute et de recueillir son consentement actif.
 

"Une réglementation technique et complexe"

 
Se mettre en conformité
Concrètement, un bandeau d’information doit avertir l’internaute de la présence de cookies sur le site qu’il visite. L’internaute doit avoir le choix d’accepter ou de refuser le dépôt de cookies. Si l’internaute poursuit sa navigation sur le site, la loi considère qu’il est d’accord : il a cliqué ailleurs en toute connaissance de cause !
La réglementation est technique et assez complexe : elle concerne aussi les réseaux sociaux, varie selon les types de cookies. Mieux vaut donc confier la mise en conformité de son site à des professionnels. Le pôle web de l’agence Comevents a ainsi entamé une campagne de vérification de chaque site client.
 
Les risques en cas de non-respect
La CNIL (la Commission nationale de l’informatique et des libertés) a publié en décembre 2013 ses recommandations relatives aux cookies et autres traceurs. Un an plus tard, elle commence logiquement les contrôles. Avec des pénalités pécuniaires à la clé : en janvier 2014, Google Inc s’est vu infliger une sanction de 150 000 euros pour le non-respect de ces recommandations.